Les relations entre le Mali et l’Algérie s’enfoncent dans la crise. Vendredi 26 septembre, à l’ONU, le Premier ministre malien Abdoulaye Maïga a accusé Alger de « soutenir le terrorisme international » et a promis de répondre à toute provocation. Une déclaration qui intervient après plusieurs mois de tensions autour d’un incident aérien.
L’incident du drone, déclencheur des tensions
Depuis le 1er avril, Bamako accuse l’Algérie d’avoir abattu un drone malien au-dessus de son territoire, dénonçant une violation de sa souveraineté. Alger rejette ces accusations et affirme au contraire que c’est son propre espace aérien qui a été violé par un appareil venu du Mali. Cette confrontation a conduit au rappel des ambassadeurs et à la fermeture réciproque des espaces aériens.
Des accusations lourdes
À la tribune des Nations unies, Abdoulaye Maïga a exhorté la « junte algérienne » à mettre fin à son soutien présumé aux groupes armés actifs au Sahel et à s’engager pour la stabilité régionale. Bamako reproche à Alger sa proximité avec certaines factions opérant dans les zones frontalières.
Un conflit sur fond d’instabilité régionale
Depuis 2012, le Mali est confronté à une insécurité persistante, marquée par la présence de groupes liés à Al-Qaïda et à l’État islamique. Dans ce contexte, la détérioration des relations avec un voisin clé comme l’Algérie complique encore les perspectives de paix et de développement pour le pays dirigé par la junte du général Assimi Goïta.
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