À la veille du rassemblement de septembre 2025, Kylian Mbappé a rappelé publiquement la ligne directrice de son capitanat : placer la performance collective au cœur d’un calendrier démentiel, tout en laissant de l’espace aux autres leaders. Son rôle, pensé pour être "tourné vers les autres" depuis sa prise de brassard, a mûri au fil des compétitions et des cycles.
Un capitanat mûri par deux ans et demi de responsabilités
Désigné capitaine par Didier Deschamps en mars 2023, Kylian Mbappé a d’abord posé un cadre : écouter, fédérer, responsabiliser. Ses premiers messages ("être tourné vers les autres", "laisser les autres s’exprimer") ont accompagné une évolution réelle de son leadership, décrit récemment comme celui d’un "capitaine des temps modernes". Concrètement, il partage la parole avec les cadres (Maignan, Rabiot, Dembélé, Lucas Hernandez…) et installe des relais dans chaque ligne (Saliba, Upamecano, Tchouaméni).
Sur le plan symbolique, la Coupe du monde 2026 sera sa première en capitaine une bascule majeure pour un joueur déjà ultra-capé : il fêtera sa 91ᵉ sélection contre l’Ukraine en ce mois de septembre 2025, à seulement 26 ans.
Fédérer une nouvelle vague sans perdre l’exigence
La liste de fin août illustre la transition : aux côtés des habitués, Didier Deschamps convoque une génération audacieuse (Barcola, Cherki, Olise, Akliouche, Doué, Koné, Gusto). La Fédération rappelle d’ailleurs que 11 joueurs du groupe comptent déjà plus de 30 sélections tandis que neuf n’ont pas encore dépassé les 10 : un mix parfait pour un capitaine qui doit accélérer l’intégration sans diluer les standards.
Dans ce contexte, l'attaquant star des Bleus endosse un rôle de transmission et de protection : clarifier les attentes, cadrer les temps faibles et protéger les jeunes profils médiatisés. Sa prise de parole de la semaine met l’accent sur un point-clé pour la qualité du jeu : le repos et la récupération. Message double : préserver les corps, mais aussi responsabiliser l’effectif sur la gestion des temps forts et faibles d’un calendrier saturé.
Ce que cela change pour 2026
- Hiérarchie claire, espace partagé : un capitaine central, mais qui diffuse le leadership (gardiens : Maignan ; défense : Saliba/Upamecano ; milieu : Tchouaméni/Rabiot ; attaque : Dembélé/Marcus Thuram).
- Intégration accélérée des talents : les jeunes offensifs (Barcola, Cherki, Olise, Akliouche) bénéficient d’un référent technique et mental, capable d’orienter les choix et les courses sans étouffer la créativité.
- Exigence physique et gestion des charges : la bataille ne se joue pas seulement sur le nombre de matchs, mais sur la récupération. Un discours porté par le capitaine et audible dans le vestiaire comme en dehors.
Kylian Mbappé aborde 2026 avec un capital d’expérience rare pour son âge et un capitanat assumé : fédérer, responsabiliser, protéger. Sa première Coupe du monde avec le brassard se jouera autant dans la tête et dans la gestion que dans la surface. Autour de lui, la France avance avec une génération rafraîchissante et un cadre d’exigence intact : le mélange qui, historiquement, emmène les Bleus très loin.
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