À l’approche des vacances de la Toussaint, E.Leclerc relance son opération carburant à prix coûtant, les 17 et 18 octobre, dans 711 stations-service à travers la France. L’enseigne entend “redonner un peu de souffle au moral des Français”, selon son président Michel-Édouard Leclerc, alors que la période des départs en vacances pèse sur le budget des ménages.
Mais derrière le discours social, la manœuvre a aussi des accents politiques : cette annonce intervient deux jours après la présentation du projet de loi de finances 2026, qui prévoit de réduire l’avantage fiscal du Superéthanol-E85.
L’E85 dans le viseur de Bercy
Leclerc met en avant ce carburant “made in France”, issu de l’agriculture nationale et capable de diviser par deux les émissions de CO₂. Une manière de défendre un carburant écologique et économique, menacé par la future hausse de sa fiscalité. Selon 40 Millions d’automobilistes, le litre d’E85 pourrait grimper de 0,71 € à 1,20 € d’ici 2028.
Entre solidarité et stratégie commerciale
L’opération s’inscrit dans la tradition du distributeur, “défenseur de la liberté de circuler” depuis les années 1980. Mais au-delà du geste solidaire, l’impact marketing est réel : ces journées attirent des milliers d’automobilistes dans les stations et hypermarchés de l’enseigne.
Entre geste citoyen et coup de com’, Leclerc s’impose encore une fois comme le champion du carburant… et de la communication.
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