Au Mali, l’affaire prend une tournure plus inquiétante. Daouda Koné, directeur de l’ORTM à Douentza, et son cameraman Salif Sangaré, enlevés le 14 octobre entre Sévaré et Konna, réapparaissent dans une vidéo diffusée lundi soir par le Jnim. Le groupe jihadiste, actif dans le centre du pays, les montre en boubou, en apparente bonne santé.
Un message sous contrainte
Face caméra, les deux hommes affirment être « bien traités ». Ils appellent « ceux qui regardent cette vidéo » à « faire tout leur possible » pour obtenir leur libération. Un discours dicté, mais qui confirme qu’ils sont toujours vivants après un mois et demi de silence total.
Silence des autorités
Depuis leur enlèvement, aucune réaction officielle : ni les autorités de transition, ni l’ORTM, ni les organisations professionnelles n’ont communiqué. Même mutisme après la diffusion de cette nouvelle vidéo, laissant familles et collègues sans repères, et renforçant l’inquiétude autour de leur sort.
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