En Tunisie, l’opposant Ayachi Hammami a été arrêté mardi 2 décembre, quelques jours seulement après la réduction de sa condamnation de huit à cinq ans pour "complot contre la sûreté intérieure et extérieure de l’État" et "adhésion à un groupe terroriste".
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Figure de la gauche dans le pays, il a milité pour les droits humains sous les régimes de Habib Bourguiba et Zine El Abidine Ben Ali. Il avait également été ministre chargé des droits humains et des relations avec les instances constitutionnelles et la société civile pendant six mois en 2020.
Accusé dans le méga-procès de "complot contre la sûreté de l’État"
Ayachi Hammami a comparu libre dans le méga-procès de l’État, aux côtés d’une quarantaine de personnalités. Son arrestation intervient quatre jours après l'arrestation d'une autre figure politique, l'opposante et poétesse Chaïma Issa, lors d’une manifestation à Tunis.
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"C'est la réponse de (Saied) pour résoudre nos problèmes dans l'éducation, les transports, la santé et d'autres domaines. Il ne fait que stigmatiser ceux qui ne sont pas d'accord avec lui", a déclaré Ayachi Hammami dans une vidéo filmée en avance et diffusée sur Facebook. "C'est une décision politique prise par Kais Saied et son gouvernement d'emprisonner des dizaines et dizaines de Tunisiens", a-t-il ajouté. Selon Amine Bouker, l’avocat du militant, ce dernier aurait dû disposer de 10 jours pour déposer un pourvoi, ce qui n’a pas été le cas. "Ils ne lui ont pas laissé le temps de casser l'appel" par un recours devant la Cour de Cassation, a-t-il indiqué.
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