Donald Trump s’est livré mardi 2 décembre à une violente charge contre la Somalie et ses ressortissants, affirmant que les migrants originaires de ce pays ne devraient pas être admis aux États-Unis. "Je n’en veux pas dans notre pays", a déclaré Donald Trump lors d’une réunion de son gouvernement, déclenchant un nouveau tollé autour de ses propos sur l’immigration.
Le président américain réagissait à un vaste scandale révélé dans l’État du Minnesota, où la justice soupçonne plus d’un milliard de dollars d’avoir été détournés via de fausses factures liées à des services sociaux fictifs. Plusieurs personnes impliquées sont des Américains d’origine somalienne, un fait sur lequel Donald Trump a longuement insisté.
Attaques généralisées contre la Somalie
En Somalie, "ils n’ont rien, ils ne font que s’entretuer", a lancé Donald Trump, poursuivant : "Leur pays ne vaut rien pour une raison ou une autre. Leur pays est pourri, et nous ne voulons pas d’eux chez nous." Il a également affirmé que ces migrants "ne contribuent en rien", allant jusqu’à dire que les Etats-Unis feraient "le mauvais choix si nous continuons à accueillir des déchets dans notre pays".
Donald Trump a ensuite attaqué directement Ilhan Omar, élue démocrate du Minnesota et originaire de Somalie, figure récurrente de ses invectives. "Ilhan Omar est une ordure. Ses amis sont des ordures. Qu’ils retournent d’où ils viennent et qu’ils règlent leurs problèmes", a-t-il affirmé.
Durcissement annoncé de la politique migratoire
Ilhan Omar a répondu sur X, estimant que "son obsession pour moi est effrayante" et espérant qu’il recevrait "l’aide dont il a désespérément besoin". La semaine précédente, Donald Trump avait annoncé son intention de "suspendre définitivement l’immigration en provenance de tous les pays du tiers-monde", après l’attaque commise à Washington par un suspect afghan.
Le gouvernement américain a déjà imposé des restrictions d’entrée à des ressortissants de 19 pays, dont la Somalie. Ce pays de la Corne de l’Afrique, miné depuis les années 1990 par une guerre civile et un État effondré, compte aujourd’hui selon l’ONU près de 70 % de sa population vivant dans une "pauvreté multidimensionnelle".
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.