Une politique d’accueil de plus en plus restrictive
Selon un document de la Maison Blanche publié jeudi, le président Donald Trump a validé un plafond de 7 500 réfugiés pour l’année fiscale 2026, un chiffre sans précédent dans l’histoire récente du pays. Dans ce texte daté du 30 septembre, il affirme que cette décision est « justifiée par des considérations humanitaires ou par l’intérêt national ». 
Mais la répartition annoncée des bénéficiaires suscite la controverse : la majorité des admissions concernera des Afrikaners d’Afrique du Sud, présentés par le document comme des « victimes de discrimination illégale ou injuste ». Cette orientation rompt avec la tradition américaine d’accueil de réfugiés issus de zones de conflit ou de crises humanitaires graves, souvent en Afrique, au Moyen-Orient ou en Asie. 
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Une orientation idéologique assumée
Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump a considérablement durci la politique d’immigration des États-Unis. Il a réduit l’aide étrangère, renforcé les expulsions et restreint l’accès à l’asile, privilégiant désormais les admissions « selon des critères de compatibilité culturelle et de sécurité ». 
Le 7 février, il a signé un décret qualifiant les Afrikaners de « population spoliée de ses terres », leur accordant un statut de réfugié politique. En mai dernier, une cinquantaine d’entre eux ont déjà été accueillis sur le sol américain, suscitant l’indignation du gouvernement sud-africain, qui a dénoncé une ingérence fondée sur une lecture biaisée de la situation intérieure. 
Cette décision illustre la volonté du président américain de réorienter la politique migratoire vers des considérations idéologiques et identitaires, au risque de fragiliser l’image traditionnelle des États-Unis comme terre d’accueil universelle. 
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