Nigéria. Abuja licencie 115 agents du renseignement après des rumeurs de complot militaire

Actus. Le Département des Services de l’État (DSS), principal service de renseignement du Nigeria, a annoncé mardi 4 novembre le licenciement de 115 de ses employés dans le cadre de réformes internes visant à renforcer la discipline et l’efficacité de l’agence. Cette décision intervient quelques semaines après un vaste remaniement militaire ordonné par le président Bola Ahmed Tinubu, dans un contexte marqué par des rumeurs de complot de coup d’État.

Publié le 05/11/2025 à 10h58, mis à jour le 05/11/2025 à 11h35 - Par La Rédaction /avec AFP

Nigéria. Abuja licencie 115 agents du renseignement après des rumeurs de complot militaire — Le Département des Services de l’État (DSS), principal service de renseignement du Nigeria, a annoncé mardi 4 novembre le licenciement de 115 de ses employés

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Le renseignement du Nigeria a annoncé mardi avoir licencié 115 de ses employés, deuxième grand remaniement récent au sein des instances sécuritaires du pays. "Dans le cadre des réformes en cours au sein du Département des Services de l'État (DSS), un total de 115 employés ont été licenciés", annonce le DSS dans un communiqué.

*DSS Dismisses 115 Personnel*

As part of the ongoing reforms in the Department of State Services (DSS), the public is hereby informed that a total of 115 personnel have been dismissed over a period.

In addition to earlier disclaimers on the duo of Barry Donald and Victor…
— Department of State Services (DSS) (@OfficialDSSNG) November 4, 2025

La période durant laquelle les licenciements ont eu lieu n'est pas précisée, mais les noms et les photos des personnes licenciées, ainsi que les dates de leur renvoi apparaissent sur le site de la DSS, montrant que certains remontent à avril.

Ces licenciements font suite à un remaniement de la haute hiérarchie militaire par le président Bola Tinubu le mois dernier, dans un contexte d'informations de presse faisant état d'un complot de coup d'État.

Le gouvernement et l'armée ont officiellement démenti les informations selon lesquelles au moins 16 officiers auraient été arrêtés pour un prétendu complot de coup d'État, affirmant qu'ils avaient été arrêtés pour des raisons disciplinaires.