Le climat politique s’enflamme en Tanzanie. Vingt-quatre heures après les manifestations violemment réprimées à Dar es Salaam et dans plusieurs villes, le chef des forces armées, Jacob Mkunda, est sorti du silence. Dans une déclaration télévisée le soir du jeudi 30 octobre, il a qualifié les protestataires de « criminels » et ordonné leur arrestation immédiate.
L’armée, entre soutien implicite et ligne dure
Mercredi 29 octobre, plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux ont montré des soldats armés côtoyant calmement les manifestants. Des images interprétées par le principal parti d’opposition, le Chadema, comme un signe de neutralité, voire de soutien au mouvement. Mais le discours du général Mkunda vient balayer cette lecture : « Les forces de défense prendront des actions légales », a-t-il averti, fermant la porte à toute ambiguïté.
Samia Suluhu Hassan sous pression
Arrivée au pouvoir en 2021 après la mort de John Magufuli, la présidente Samia Suluhu Hassan fait face à la plus sérieuse contestation de son mandat. Ces manifestations, inédites depuis des années, révèlent une profonde fracture politique et un risque d’escalade alors que le pouvoir cherche à réaffirmer son autorité.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous 
						 
						 
						 
						 
						
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.