Dans un communiqué publié dimanche 2 novembre, la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a exprimé la “profonde préoccupation” de l’Union européenne face aux violences qui ont suivi la présidentielle en Tanzanie. Bruxelles dénonce la coupure d’internet, les irrégularités du scrutin et les “informations fiables” faisant état “d’un nombre important de morts et de blessés”.
Appel à la retenue et au respect des droits
L’Union européenne exhorte les autorités tanzaniennes à “faire preuve d’un maximum de retenue afin de préserver des vies humaines”. Elle demande également la libération des responsables politiques détenus, la tenue de procès équitables et une enquête rapide sur les enlèvements et disparitions signalés.
Scrutin contesté et dérive autoritaire
Réélue avec près de 98 % des voix, Samia Suluhu Hassan est accusée par l’opposition d’avoir orchestré une “parodie de démocratie”. Le principal parti d’opposition, Chadema, parle de “massacres” et de centaines de morts, un bilan que les autorités continuent de nier.
La Tanzanie, autrefois modèle de stabilité en Afrique de l’Est, s’enfonce dans une crise politique majeure.
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