Le Ghana est sous le choc après une bousculade meurtrière survenue mercredi 12 novembre au matin à Accra. Six femmes sont mortes et 22 autres personnes ont été blessées lors d’un recrutement militaire au stade El-Wak, selon un communiqué de l’armée. Le drame s’est produit vers 6h20, lorsque "de nombreux candidats ont enfreint les protocoles de sécurité et se sont précipités à l’intérieur" du site avant le début prévu de la session.
La générale Evelyn Vivian Abraham-Kwabiah, cheffe de l’hôpital militaire n°37, a précisé que "cinq personnes sont dans un état critique". Le président ghanéen John Mahama a confirmé que "six de nos jeunes, toutes des femmes, ont perdu la vie", exprimant sa compassion aux familles endeuillées lors d’un déplacement dans la région d’Ashanti.
Des scènes de chaos et de désespoir
Dans la matinée, John Mahama s’est rendu à l’hôpital militaire n°37, où familles et proches attendaient des nouvelles. Des témoins décrivent des couloirs bondés et des équipes médicales débordées, transportant sans relâche des brancards. Devant le service des urgences, les agents de sécurité peinaient à contenir la foule en quête d’informations.
Une autre bousculade s’est produite le même jour à Kumasi, faisant cinq blessés selon le ministre régional Frank Amoakohene. De tels incidents ne sont pas rares au Ghana, où le chômage pousse des milliers de jeunes à se présenter à des sessions de recrutement très sélectives. L’armée ghanéenne, en plus de ses missions de défense, participe notamment à la lutte contre l’exploitation minière illégale dans ce pays d’Afrique de l’Ouest riche en or.
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