La défaite à domicile contre le Celta Vigo (0-2), dimanche 7 décembre, avec deux expulsions et une équipe dépassée dans l’engagement, a servi de déclencheur. Le Real Madrid n’a remporté qu’un seul de ses cinq derniers matchs de Liga et donne l’impression d’une formation en perte totale de repères. Plus inquiétant encore : le vestiaire ne suit plus.
Plusieurs cadres ont exprimé en interne leur incompréhension face aux choix tactiques, à la rotation permanente et à la rigidité de certains principes de jeu de leur coach Xabi Alonso. Des remises en cause inhabituelles dans une institution où l’autorité de l’entraîneur est en général respectée, surtout à ce stade de la saison. Xabi Alonso, lui, assure que le groupe reste soudé, mais l’atmosphère raconte tout autre chose.
Manchester City, un baromètre… et un tournant
Pour la direction madrilène, la rencontre face à Manchester City mercredi 10 décembre a pris des airs d’ultimatum. Le club attend une réaction immédiate, autant dans le contenu que dans l’attitude. L’idée que le technicien puisse être fragilisé dès décembre n’était pas envisagée en début de saison, mais les résultats, l’absence de progression collective et le malaise interne ont changé la donne.
Un bon match, même sans victoire, ne garantirait pas forcément son maintien, mais une nouvelle prestation insipide pourrait précipiter une décision rapide. Le Real Madrid ne laisse jamais une crise durer : la pression n’a jamais été aussi forte.
Une chance de renverser la tempête
Pour Xabi Alonso, ce rendez-vous est aussi une opportunité. Malgré tout, son crédit auprès d’une partie des dirigeants n’est pas totalement épuisé. Certains estiment que les absences, le calendrier et le manque de stabilité dans la composition expliquent en partie les difficultés actuelles.
Mais au Real, les circonstances atténuantes ont toujours eu une durée de vie limitée. Ce qui compte, c’est la réaction. Et elle doit arriver maintenant.
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