"Le non-respect des règles par des personnes qui n'avaient rien à faire dans cette mine est à l'origine de cet accident", a déploré M. Musukwa devant le Parlement.Mercredi, au mois dix mineurs ont été tués et sept blessés par l'effondremement pour une raison encore inconnue d'un terril, baptisé la "Montagne noire", dans une mine de cuivre de la deuxième ville de Zambie."Des investigations sont en cours mais nous avons suspendu les activités sur la +Montagne noire+ pour permettre le travail des enquêteurs", a expliqué le ministre, "ceux qui ont envahi la mine sont des illégaux ou des charognards".Le mois dernier, des mineurs illégaux, appelés "Jerabos" par la population, avaient utilisé des explosifs dans le même terril, qui s'était en partie effondré.Mis en cause par un élu de l'opposition pour de récentes déclarations où il affirmait que la "Montagne noire" était un site sûr, M. Musukwa a exclu de démissionner."Si des criminels ou des illégaux ont envahi un site minier, ce n'est pas pour moi un motif de démission", a-t-il martelé devant les députés, "je ne démissionnerai pas".La Zambie est le deuxième producteur de cuivre du continent africain. Les revenus tirés de son extraction représentent au moins 70% de ses recettes d'exportation.Le taux de chômage élevé dans ce pays d'Afrique australe a contraint les populations à se transformer en mineurs informels.Le cuivre est très recherché notamment par la Chine, premier consommateur mondial de ce métal utilisé dans la fabrication de composants électroniques.
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