Cette élection a lieu alors que le Nigeria peine à contenir la propagation du virus et compte 56.956 cas dont 1.096 morts.Le scrutin s'est ouvert avec retard autour de 09h30 samedi, dans les quelque 2.600 centres de vote disséminés dans les 18 circonscriptions de l'état d'Edo.Plus de 1,7 millions d'électeurs de la région - qui compte 4 millions d'habitants - doivent choisir un nouveau gouverneur pour quatre ans."J'attends depuis 06h30 ce matin pour pouvoir exercer mon devoir civique", explique David Okpolua, un marchand de tissu de 66 ans, dans une longue file.Florence Okonzua, une infirmière de 28 ans, observe les efforts pour faire respecter les précautions sanitaires."Je suis heureuse de voir que les gens portent leur masque, mais la distanciation sociale est totalement ignorée", regrette-t-elle.La commission électorale nigériane (INEC) assure pourtant que toutes les mesures nécessaires ont été prises."Nous veillons à ce que les électeurs respectent la distanciation sociale, qu'ils se lavent les mains et portent leurs masques, avant de procéder au vote", assure à l'AFP Timidi Wariowei, le porte-parole local de la commission. Les résultats du scrutin ne seront pas connus avant dimanche.Le Nigeria - pays le plus peuplé d'Afrique avec ses 200 millions d'habitants- a organisé l'année dernière des élections présidentielle et législatives, mais celles-ci n'ont pas eu lieu dans l'Etat d'Edo.Sept états du pays sur 36, ont dû organiser des élections partielles, suite à des décisions de justice.Au total, 17 partis politiques participent à ce scrutin, dominé par les candidats du parti présidentiel le Congrès des progressistes (APC) et le Parti démocratique populaire (PDP), principale formation d'opposition du pays.Le gouverneur sortant, Godwin Obaseki, auparavant affilié au parti présidentiel est désormais dans la course pour le PDP, face au candidat de l'APC Osagie Ize-Ikyamu.Dimanche, deux véhicules blindés étaient stationnés devant les locaux de la commission électorale à Benin City, où la circulation était restreinte.Des policiers et des militaires lourdement armés filtraient les automobilistes, régulièrement contrôlés.
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