Un an après Sultan, Alune Wade revient avec un nouveau projet musical ambitieux et profondément ancré dans l’histoire de la diaspora africaine. Sorti ce vendredi 2 mai 2025, New African Orleans (Enja / Yellow Birds) est le sixième album du bassiste, chanteur et compositeur sénégalais. Il y poursuit son exploration des liens musicaux entre l’Afrique de l’Ouest et le continent américain, dans une œuvre où jazz, afrobeat et mémoire s’entrelacent.
Un voyage transatlantique en musique
À travers ce disque, Alune Wade convoque les échos de Lagos et de la Nouvelle-Orléans. Les rythmiques africaines dialoguent avec les cuivres des brass bands louisianais. Le titre From Congo to Square illustre à lui seul cette traversée historique : de la terre-mère africaine jusqu’aux parades de la Louisiane noire. Un hommage vibrant à une filiation musicale trop souvent méconnue.
En revisitant des classiques comme Watermelon Man de Herbie Hancock, tout en proposant ses propres compositions, Wade insuffle une nouvelle lecture du jazz, fidèle à ses racines africaines et tournée vers l’avenir.
Une célébration du métissage musical
Porté par un groupe énergique et généreux, New African Orleans ne se contente pas d’aligner des morceaux : il raconte une histoire, celle d’un héritage, d’un métissage et d’une quête identitaire. Pour Alune Wade, cet album est une conversation musicale entre continents, un dialogue entre traditions et modernité.
Découvert par Ismaël Lô, Alune Wade a depuis côtoyé les plus grands : Marcus Miller, Joe Zawinul, Oumou Sangaré ou encore Bobby McFerrin. Avec ce nouvel opus, il confirme sa place parmi les musiciens les plus créatifs de la scène jazz mondiale.
Un projet pluridisciplinaire entre mémoire et création
Dans le prolongement de l’album, Alune Wade déploie un vaste projet artistique et culturel intitulé Tukki — "voyage" en wolof — qui comprend un documentaire, une série de conférences, des master classes et une parade musicale. Ce projet ambitionne d’inverser le trajet habituel des musiciens allant des États-Unis vers l’Afrique, en retraçant au contraire les influences africaines ayant façonné le jazz en Amérique.
Le documentaire Tukki, des Racines au Bayou, tourné entre le Sénégal, le Nigeria et la Louisiane, revient sur l’enregistrement de l’album et interroge les racines africaines du jazz à travers les témoignages de musiciens et d’historiens. Il sera présenté en avant-première le 22 mai à Dakar, suivi d’un concert et de plusieurs rencontres à Dakar et Saint-Louis jusqu’à la fin du mois.
Avec New African Orleans et Tukki, Alune Wade propose une relecture de l’histoire musicale afro-atlantique.
En concert à Dakar et Paris
Alune Wade sera en concert à l'institut français de Dakar le 23 mai à 20h30 et à Paris le mercredi 4 juin prochain au Studio de l'Ermitage.
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