La Cour pénale internationale (CPI) a dénoncé les sanctions américaines visant quatre de ses magistrats.
"Ces sanctions sont une attaque flagrante contre l'indépendance d'une institution judiciaire impartiale", a déclaré la Cour dans un communiqué. Parmi les quatre personnes visées figurent le juge français Nicolas Guillou, en charge d'une affaire dans laquelle un mandat d'arrêt a été délivré contre le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou.
La juge canadienne Kimberly Prost et les procureurs adjoints Nazhat Shameem Khan, des Fidji, et Mame Mandiaye Niang, du Sénégal, sont également visés.
La juge Kimberly Prost a autorisé l'ouverture d'une enquête sur des crimes présumés commis pendant la guerre en Afghanistan, y compris par les forces américaines.
Gel des avoirs et interdiction de séjour aux États-Unis
La CPI a déclaré qu'elle "soutenait fermement son personnel et les victimes d'atrocités inimaginables". Elle a assuré qu'elle "continuerait à remplir ses mandats, sans se laisser décourager" et "sans tenir compte d'aucune restriction, pression ou menace".
Ces nouvelles sanctions viennent s'ajouter à d'autres, annoncées début juin qui ont visé quatre autres magistrates de la CPI. Et en février, les États-Unis ont sanctionné le procureur de la CPI Karim Khan.
Ces mesures annoncées consistent en une interdiction d'entrée sur le sol américain et le gel des avoirs éventuels détenus aux États-Unis et toute transaction financière avec eux.
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