Le président français Emmanuel Macron a livré un diagnostic sévère à l’ouverture du 20e sommet du G20 à Johannesburg. Selon lui, le forum des plus grandes économies du monde traverse un moment critique, peinant à gérer les crises qui secouent la planète.
Boycottée par le président américain Donald Trump, la réunion illustre selon Paris l’essoufflement d’un format qui peine à produire des décisions communes. « Le G20 arrive peut-être à la fin d’un cycle », a affirmé Emmanuel Macron, appelant à un sursaut collectif.
Ukraine, Moyen-Orient, Afrique : des fractures profondes
Le chef de l’État a dénoncé l’incapacité du groupe à établir un « standard commun » sur les grands enjeux géopolitiques : droit humanitaire, souveraineté des peuples, respect de la dignité humaine.
Sur l’Ukraine, il a rappelé qu’« il ne peut pas y avoir de paix sans les Ukrainiens », alors que les Européens analysent le plan proposé par Washington.
Il a également évoqué l’instabilité persistante au Proche-Orient, les crises dans les Grands Lacs et au Soudan, symboles d’une scène internationale plus fragmentée que jamais.
Appel à des “actions concrètes” pour sauver le G20
Pour Emmanuel Macron, la survie du groupe dépend désormais de sa capacité à se remobiliser autour de priorités communes.
Il a exhorté les membres à produire des réponses tangibles pour les économies représentées autour de la table, faute de quoi le G20 risque de sortir affaibli sur la scène mondiale.
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