La police angolaise a annoncé jeudi 5 juin avoir saisi plus de 31 000 armes à feu de type militaire auprès de sociétés de sécurité privées. Cette vaste opération, entamée en février, vise à améliorer la régulation du secteur et la sécurité publique.
Une opération de plus de 100 jours
En Angola, plus de 1 700 sociétés de sécurité opèrent dans le pays, selon la police. En 2023, elles avaient été invitées à remettre volontairement leurs armes illégales. "Après la remise de 1 548 armes, il manquait encore 40 000 unités", a indiqué un porte-parole de la police. L’opération lancée en février a duré plus de 100 jours.
Au total, 31 392 armes de niveau militaire, ainsi que 214 000 cartouches et 35 000 chargeurs, ont été récupérés. "L’utilisation d’armes interdites entraînera désormais des poursuites criminelles", a averti la police.
Un héritage de la guerre civile
Le pays tente depuis des années de limiter la circulation d’armes illégales, vestiges pour la plupart de la guerre civile qui a duré 27 ans et s’est achevée en 2002. Une précédente campagne de désarmement avait permis de récupérer plus de 200 000 armes dès 2008.
La police craint que ces armes non autorisées tombent entre de mauvaises mains, expliquant que 254 armes ont été "perdues" entre janvier 2024 et février 2025. Des armes autorisées ont été importées et distribuées aux sociétés privées pour remplacer celles confisquées.
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