Avec Lamomali, M ne joue pas à l’ethnologue. Il tisse, avec une sincérité rare, une toile entre ses propres obsessions artistiques et l’héritage d’un continent qui l’inspire profondément. Ce n’est pas un simple concert qui s’annonce, mais une traversée. Une cérémonie. Un acte de transmission.
Aux côtés de M, les figures tutélaires de la musique mandingue résonnent comme des constellations Sidiki Diabate, Fatoumata Diawara ou encore encore Balla Diabaté. Ensemble, ils composent une fresque vivante, colorée, où le son devient matière.
Un Totem contre l’oubli
Le concert porte le nom de leur dernier opus, Totem, sorti en mars 2025. Un album-hommage, entre recueillement et élan vital. Cet album, dont la scène révélera toute la force rituelle, est un cri doux et brûlant. Une danse contre l’oubli. Une célébration des liens invisibles qui nous unissent.
À l’Accor Arena, Lamomali proposera une scénographie entre art visuel, lumière sculptée et incantations musicales. On y retrouvera les titres cultes comme Bal de Bamako ou Manitoumani, mais aussi de nouveaux morceaux vibrants, nourris d’amour, de luttes, de transmissions.
L’Afrique en partage
Dans un monde souvent fracturé, Lamomali vient rappeler que la musique, quand elle est portée par des artistes habités, peut réparer, relier, inspirer. M nous conte son Afrique rêvée, non comme une carte postale figée, mais comme une pulsation vivante, libre, traversée d’humanité.
Ce n’est pas une tournée. C’est un retour au sacré. À la beauté brute. À la joie du partage.
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