Des violences ont éclaté jeudi 21 août à Nairobi alors que l'ancien vice-président kényan Rigathi Gachagua, l'un des principaux candidats de l'opposition pour la présidentielle de 2027, revenait d'une tournée politique aux États-Unis.
Malgré un important dispositif policier autour de l'aéroport, des centaines de ses partisans ont d'abord bloqué l'une des arrivées de l'aéroport international Jomo Kenyatta (JKIA), submergeant les forces de l'ordre, ce qui a provoqué d'importants embouteillages.
Des chants appelant à ce que le président Ruto ne soit pas réélu lors du scrutin de 2027 ont résonné à la sortie de M.
Gachagua, parti dans un important convoi qui s'est à son tour heurté à un groupe de ses opposants.
Usage de gaz lacrymogènes et blessés sur place
Ceux-ci ont lancé des pierres sur le cortège. La police a tiré des gaz lacrymogènes pour disperser la foule.
"Merci, mon grand peuple du Kenya, pour votre amour. Je suis heureux d'être de retour chez moi", a posté l'ex-vice-président sur X.
Thank you, my great people of Kenya for the love.
— Rigathi Gachagua (@rigathi) August 21, 2025
I am happy to be back home. pic.twitter.com/EOpvndL1Us
Rigathi Gachagua, l'un des favoris pour la présidentielle de 2027, a été l'objet de nombreuses accusations de corruption. Lors de sa destitution en 2024, il s'était notamment vu reprocher des menaces envers des juges et des pratiques politiques de division ethnique.
Il a à son tour multiplié les accusations de corruption à l'encontre de William Ruto, en écho à celles proférées par les contestataires mobilisés en juin et juillet au Kenya. Des contestations réprimées dans le sang, qui ont fait 65 morts parmi les manifestants, selon la police des polices kényane.
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