Lundi, pour la journée de commémoration de Saba saba ("Sept, sept" en swahili, en référence au soulèvement pro-démocratie du 7 juillet 1990), la police déployée en grand nombre avait coupé les principales voies d'accès à Nairobi, la capitale, dont les rues étaient vides. Des affrontements entre la police et les manifestants ont éclaté en périphérie de la ville. La KNCHR avait fait état de 10 morts lundi soir.
@HakiKNCHR Update on the #Sabasaba 2025 Demonstrations.
— KNCHR (@HakiKNCHR) July 8, 2025
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Cette institution publique indépendante annonce désormais comptabiliser 31 morts, 107 blessés, 2 disparitions forcées et 532 arrestations, dans un communiqué publié mardi soir
"La KNCHR condamne fermement toutes les violations des droits humains et exhorte à la responsabilité de toutes les parties responsables, dont la police, les civils et autres acteurs", affirme-t-elle.
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Depuis un an, le Kenya connaît une vague de manifestations, déclenchées en juin 2024 par une loi budgétaire controversée, critiquée notamment par la jeunesse
Ce mouvement est durement réprimé par la police et a fait, en tenant compte de ce dernier bilan, plus d'une centaine de morts au total. Les organisations de défense des droits humains dénoncent la responsabilité de la police dans les violences, les morts de manifestants ainsi que dans de nombreuses disparitions forcées
Le 25 juin, de précédents rassemblements avaient déjà tourné à l'affrontement entre manifestants et police. La KNCHR avait alors fait état de 19 morts. Les autorités ont annoncé mardi poursuivre 37 personnes arrêtées le 25 juin pour "terrorisme".
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