En Afrique du Sud, les autorités ont ouvert une enquête sur un programme controversé promu en ligne, accusé de dissimuler du travail forcé et possiblement du trafic d’êtres humains. Diffusée et prpomue par plusieurs influenceurs sud-africain, la campagne ciblait des jeunes femmes âgées de 18 à 22 ans, incitées à rejoindre "Alabuga Start" en Russie, avec promesse de formations, voyages gratuits et logements fournis.
Des migrantes exploitées ?
Selon l’ONG Global Initiative Against Transnational Organized Crime (GI-TOC), ce projet exploiterait des migrantes, employées à l’assemblage de drones militaires destinés à la guerre en Ukraine. "Des témoignages (…) font état d’une exploitation à plusieurs niveaux", allant du racisme et du harcèlement à "des conditions de travail répressives", précise l’organisation.
Pretoria appelle à la vigilance
Le ministère sud-africain des Affaires étrangères a confirmé qu’une enquête était en cours. Le ministère des Femmes et de la Jeunesse a exprimé sa "sérieuse inquiétude" face à ces offres visant les jeunes Sud-Africaines. "Des organisations spécialisées dans le trafic d’êtres humains attirent de jeunes gens dans des activités illégales, dans des conditions proches de l’esclavage", a alerté Clayson Monyela, porte-parole du ministère. Selon lui, "il s’agit ni plus ni moins que de trafic d’êtres humains parce que vous perdez votre liberté".
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.