À la veille de lourdes sanctions commerciales, Cyril Ramaphosa a appelé mercredi 6 août Donald Trump. En ligne de mire : la surtaxe douanière de 30 % que Washington s’apprête à imposer sur les exportations sud-africaines. L’Afrique du Sud, visée par les droits de douane les plus élevés d’Afrique subsaharienne, redoute un choc économique majeur.
Des secteurs clés sous pression
Les nouvelles taxes toucheraient en priorité les secteurs de l’agriculture, de l’automobile et du textile. Selon Pretoria, jusqu’à 30 000 emplois sont directement menacés, voire 100 000 selon la Banque centrale. Face à ce risque, Ramaphosa a engagé une nouvelle offensive diplomatique pour convaincre Washington de revoir sa position.
Divergences politiques en toile de fond
Les tensions ne sont pas seulement commerciales. L’administration Trump critique depuis des mois la politique sud-africaine de discrimination positive, ses positions sur la guerre à Gaza, et l’action intentée contre Israël devant la Cour internationale de Justice. Mais Pretoria tient bon : « L’agenda de transformation du pays n’est pas négociable », a martelé jeudi 7 août la ministre Khumbudzo Ntshavheni.
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