Le général Abdel Fattah al-Burhane, chef de l’armée soudanaise, a rencontré lundi 11 août à Genève l’émissaire américain pour l’Afrique, Massad Boulos. Pendant trois heures, les deux hommes ont examiné une proposition américaine visant à instaurer un cessez-le-feu global et à permettre l’acheminement de l’aide humanitaire au Soudan, plongé dans une guerre civile depuis plus d’un an.
Une guerre aux conséquences dramatiques
Depuis avril 2023, les combats opposent l’armée soudanaise aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR). Le conflit a fait des dizaines de milliers de morts et contraint des millions de personnes à fuir, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. L’ONU décrit la situation comme la “pire crise humanitaire au monde”.
Des négociations jusque-là infructueuses
Malgré plusieurs tentatives de médiation menées par les États-Unis et l’Arabie saoudite, aucun cessez-le-feu durable n’a été trouvé. Les divergences entre l’Égypte, les Émirats arabes unis et Riyad sur le rôle de l’armée dans une éventuelle transition politique ont freiné les initiatives. Lors de la réunion de lundi, le général Burhane a affirmé que les FSR “n’ont aucun rôle politique au Soudan”.
Combats intenses sur le terrain
Alors que les discussions diplomatiques se poursuivent, les affrontements restent violents. L’armée a repris Khartoum en mars, tandis que les FSR tentent de s’emparer d’El-Facher, dernière capitale provinciale du Darfour échappant à leur contrôle.
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