Pour Massad Boulos, émissaire du président américain Donald Trump pour l’Afrique, le Soudan est aujourd’hui le théâtre de la “plus grande crise humanitaire au monde”. Depuis avril 2023, les combats entre l’armée et les Forces de soutien rapide (FSR) ont fait des dizaines de milliers de morts et provoqué l’exode de près de 12 millions de personnes.
El-Facher, symbole des exactions récentes
Fin octobre, les FSR ont pris El-Facher après un siège de 18 mois, consolidant leur contrôle sur tout le Darfour. Des rapports évoquent de multiples exactions contre les civils. “Ces atrocités sont absolument inacceptables”, insiste M. Boulos, interrogé à Doha. Il appelle à une action rapide pour stopper les violences.
Washington presse pour une trêve immédiate
Les États-Unis et leurs partenaires tentent d’imposer une trêve humanitaire de trois mois. Une première tentative en septembre, soutenue par l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Égypte, prônait un cessez-le-feu durable et une transition vers un pouvoir civil excluant les parties belligérantes. Washington espère une “avancée dans les semaines à venir”.
Des positions opposées sur le terrain
Le gouvernement soudanais, allié à l’armée, refuse pour l’instant tout cessez-le-feu et promet de poursuivre la guerre. Les FSR affirment accepter la trêve, tout en continuant leur offensive. Pour les médiateurs, l’urgence reste humanitaire : stopper les combats et protéger les civils.
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