Le Grand Magal, plus grande fête religieuse du Sénégal célébrée par la confrérie mouride, a attiré cette semaine des millions de fidèles vers la ville sainte de Touba. Mais l’événement a été assombri par de nombreux drames sur les routes : la Brigade nationale des sapeurs-pompiers a annoncé samedi que 33 personnes avaient trouvé la mort lors d’accidents liés au pèlerinage.
Un bilan plus lourd que l’an passé
Le nombre de victimes a plus que doublé par rapport à 2024, où 16 décès avaient été enregistrés. En marge des 33 morts, 571 personnes ont été prises en charge médicalement, principalement à la suite de collisions routières. Les secouristes rapportent être intervenus sur 341 accidents de la circulation et sept incendies, mobilisant d’importants moyens logistiques, dont la distribution de 2,6 millions de litres d’eau aux pèlerins.
Vitesse et imprudence en cause
Les autorités attribuent ce bilan dramatique à la vitesse excessive et à des comportements jugés "imprudents" sur des routes rendues glissantes par les pluies. Chaque année, le Grand Magal entraîne son lot d’accidents, mais l’édition 2025 restera marquée comme l’une des plus meurtrières de ces dernières années.
Une fête spirituelle majeure
Célébré en mémoire de l’exil en 1895 de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la confrérie mouride, le Grand Magal est un temps fort du calendrier religieux sénégalais. Les fidèles se rassemblent à Touba pour réciter ses poèmes, prier sur sa tombe et affirmer leur foi.
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