L’Assemblée nationale sénégalaise a adopté une loi pour la protection des lanceurs d’alerte mardi 26 août. Celle-ci devrait permettre aux lanceurs d’alerte de signaler leurs informations dans le cadre de leur activité professionnelle, en leur laissant le choix de l’anonymat. Selon le rapport, cela se ferait via des canaux internes au sein des administrations ou externes auprès des autorités compétentes.
Une loi historique
Le Sénégal est devenu le premier pays francophone d’Afrique subsaharienne à posséder une loi de ce type. Les lanceurs d’alertes dont le signalement aura permis de recouvrir des fonds ou avoirs illicites seront récompensés jusqu’à 10% du montant récupéré ou selon un montant déterminé par les autorités compétentes. Son adoption, qualifiée de "moment historique pour la démocratie sénégalaise et pour tout le continent" par Jimmy Kande, le directeur Afrique de l'Ouest de Plateforme de protection des lanceurs d'alerte en Afrique (PPLAAF), était accompagnée de trois autres lois visant à une meilleure transparence.
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