Le journaliste sportif français Christophe Gleizes, condamné à sept ans de prison en Algérie fin juin pour "apologie du terrorisme", reste "combatif" mais souffre d'être "isolé", ont raconté à l'AFP ses parents, après deux visites au parloir dans sa prison de Tizi Ouzou.
Un procès prévu cet automne
Dans l'attente d'un procès en appel attendu à l'automne, "même s'il a le moral, même s'il est combatif, il se sent totalement coupé du monde, isolé", a rapporté sa mère Sylvie Godard dans un entretien dans les bureaux parisiens de Reporters sans frontières.
Christophe Gleizes, seul journaliste français détenu à l'étranger
Avec son beau-père Francis, elle appelle à ce que le dossier de son fils, seul journaliste français détenu actuellement à l'étranger, ne serve pas à "régler des questions politiques" entre la France et l'Algérie.
Collaborateur des magazines So Foot et Society, Christophe Gleizes, 36 ans, a été condamné fin juin à sept ans de prison ferme, notamment pour "apologie du terrorisme" et "possession de publications dans un but de propagande nuisant à l'intérêt national".
La justice lui reproche d'avoir été en contact avec un dirigeant du club de foot de la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), par ailleurs responsable du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK), classé organisation terroriste par les autorités algériennes en 2021.
Le journaliste, qui a fait appel de sa condamnation, était arrivé en Algérie en mai 2024 pour un sujet sur la JSK, l'un des plus gros clubs du pays basé à Tizi Ouzou, à l'est de la capitale Alger.
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