Vendredi 12 septembre, à l’aube, le village de Birnin Zarma, dans l’État de Zamfara, a été pris pour cible par une bande criminelle armée. Selon les autorités locales et des témoins, dix-huit femmes et enfants ont été enlevés. Les assaillants, connus pour leurs activités de vol de bétail et de kidnapping contre rançon, ont tué un homme, agriculteur du village, et blessé sa femme avant de s’enfuir avec leurs otages.
Les habitants sous le choc
« Les bandits ont attaqué vers 5 heures du matin, alors que les habitants se préparaient à la prière », a déclaré Ibrahim Bello, élu local de Birnin Zarma. Un autre témoin a confirmé qu’une des femmes enlevées a réussi à s’échapper et a pu regagner son domicile. Mais la population reste dans l’attente angoissée d’un contact des ravisseurs pour exiger une rançon.
Des forces de sécurité impuissantes
Des militaires déployés dans la ville voisine de Bukkuyum n’ont pas pu intervenir : la crue d’une rivière les a empêchés de traverser, faute de bateaux. Cette impuissance illustre les difficultés persistantes des forces de sécurité à protéger les villages isolés face aux bandes armées.
Zamfara, épicentre des violences
Depuis plusieurs années, l’État de Zamfara est l’un des foyers les plus touchés par les attaques de « bandits » dans le nord-ouest et le centre du Nigeria. En août, plus de 50 personnes avaient déjà été enlevées dans un autre village, Sabon Garin Damri. Ces violences, qui s’ajoutent aux conflits liés aux ressources agricoles et aux tensions communautaires, alimentent un climat de peur permanent pour les populations rurales.
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