Après plusieurs reports liés à la météo et à des raisons de sécurité, la Global Sumud Flotilla a finalement quitté lundi 15 septembre le port de Bizerte, dans le nord de la Tunisie, direction la bande de Gaza. Son objectif : "briser le blocus israélien" imposé à Gaza et acheminer de l’aide humanitaire.
Un message de solidarité pour Gaza
"Nous essayons d’envoyer un message à la population de Gaza, (de lui dire) que le monde ne l’a pas oubliée", a déclaré la militante écologiste suédoise Greta Thunberg avant d’embarquer. "Lorsque nos gouvernements ne prennent pas leurs responsabilités, nous n’avons pas d’autre choix que de prendre les choses en main", a-t-elle ajouté.
Près d’une vingtaine de bateaux venus de Barcelone ont levé l’ancre, rejoints par des embarcations tunisiennes. Sur Instagram, Yasemin Acar, coordinatrice de la partie maghrébine, a lancé : "Le blocus de Gaza doit cesser. Nous partons par solidarité, dignité et pour la justice."
Une traversée sous tension
La flottille, accueillie par des rassemblements de soutien en Tunisie, a affirmé avoir été visée par des attaques de drones la semaine passée, ce que les autorités tunisiennes ont qualifié "d’agression préméditée". L’eurodéputée franco-palestinienne Rima Hassan, déjà détenue lors d’une précédente tentative vers Gaza, confie redouter de nouvelles attaques, mais assure que l’équipage "se prépare aux différents scénarios".
Afin de réduire les risques, les personnalités les plus visibles, dont Greta Thunberg et l’actrice française Adèle Haenel, ont été réparties sur deux navires distincts. La flottille comprend également des bateaux partis de Corse, Sicile et Grèce. Elle espère atteindre Gaza après deux précédentes tentatives avortées en juin et juillet, bloquées par Israël.
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