Les cas de chikungunya augmentent en métropole. À la Réunion, le dispositif ORSEC de lutte contre les arboviroses est rétrogradé au niveau 2. Au lundi 15 septembre cette année dans l’Hexagone, 479 cas de chikungunya répartis en 54 foyers étaient déclarés par Santé Publique France. Au lundi 22 septembre, l’organisation comptait 570 cas répartis en 65 foyers.
Les contaminations en baisse à la Réunion
À la fin du mois de juin cette année, le préfet de la Réunion Patrice Latron a décidé le retour au niveau 2 du dispositif ORSEC de lutte contre les arboviroses. Ce niveau correspond à un état d’alerte et exige la surveillance de l’évolution de la situation épidémiologique. Les niveaux supérieurs caractérisent une épidémie. Entre le lundi 8 et le dimanche 14 septembre, les autorités sanitaires déclarent un cas de chikungunya confirmé et neuf passages aux urgences à la Réunion. Depuis le début de l’année, ils comptent plus de 54 000 cas confirmé, près de 3 000 passages aux urgences, près de 600 hospitalisations et 40 décès.
Les mesures en France métropolitaine
L’augmentation des cas de chikungunya en métropole a entraîné la mise en place de mesures dans plusieurs régions. Cette année, les organisations sanitaires assurent une surveillance renforcée de l’évolution de la maladie et publient des bulletins hebdomadaires. Un SMS d’alerte a été envoyé à la population d'Antibes mercredi 24 septembre. La commune est touchée par un foyer autochtone de chikungunya sans précédent en France métropolitaine depuis le mois de juillet.
Les instructions de prévention contre la maladie incluent le port de vêtements longs et couvrants, l’utilisation de répulsifs cutanés, l’installation de moustiquaires et la suppression des eaux stagnantes à l’intérieur et autour des habitats.
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