Les États-Unis ont levé les restrictions imposées sur les visas ghanéens, a confirmé samedi 27 septembre l’ambassade américaine à Accra.
Washington récompense ainsi la coopération du Ghana dans sa politique d’expulsion, après la décision d’Accra d’accueillir plusieurs ressortissants ouest-africains expulsés du territoire américain.
Le président John Mahama avait annoncé mi-septembre cet accord, conclu dans un contexte de tensions commerciales avec l’administration Trump.
Retour à une validité de cinq ans
« La durée maximale de validité de toutes les catégories de visas non-immigrants pour les Ghanéens a été rétablie à cinq ans, avec entrées multiples », a précisé l’ambassade sur X.
Selon le ministre ghanéen des Affaires étrangères, Samuel Okudzeto Ablakwa, cette décision résulte de « plusieurs mois de négociations diplomatiques de haut niveau ».
Des expulsions controversées
Depuis début septembre, 14 ressortissants d’Afrique de l’Ouest ont été renvoyés au Ghana. Certains, pourtant protégés par des décisions de justice américaines, ont ensuite été transférés vers d’autres pays comme le Togo, selon l’avocate américaine Meredyth Yoon.
Ces détentions et transferts, qualifiés de « traitements inhumains » par plusieurs ONG, s’inscrivent dans la stratégie migratoire du président Donald Trump, qui prévoit le renvoi de migrants vers des pays tiers.
Accra tempère
Le Ghana affirme agir pour des raisons humanitaires et réfute toute approbation de la politique américaine.
Malgré les critiques, cette coopération marque un rapprochement diplomatique entre Washington et Accra, désormais récompensé par la levée des sanctions consulaires.
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