Au Maroc, plusieurs dizaines de jeunes ont été interpellés samedi 27 septembre lors de manifestations à Rabat, Casablanca, Tanger et Meknès. Ces mobilisations, initiées par le collectif "GenZ 212", appelaient à une réforme du système éducatif, à une amélioration de la santé publique et à davantage d’opportunités pour les jeunes.
À Rabat, les forces de l’ordre ont empêché les participants de se rassembler devant le Parlement et dispersé les sit-in. Selon l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH), plus de 70 personnes ont été arrêtées puis relâchées après vérification d’identité.
Une jeunesse en quête d’écoute
"Je suis venu réclamer une réforme de l’éducation et de la santé publique", a confié un manifestant à l’AFP, assurant ne pas appartenir à un parti. Le collectif "GenZ 212", né sur Discord il y a quelques jours, se présente comme un espace de discussion autour des questions sociales, de la lutte contre la corruption et du patriotisme.
Un contexte social tendu
Ces rassemblements interviennent alors que le pays est secoué par l’indignation après la mort de huit femmes enceintes dans un hôpital public d’Agadir. Ce drame a provoqué limogeages et promesses d’investissements dans le secteur de la santé.
Les inégalités sociales persistent, touchant particulièrement les jeunes et les femmes, dans un contexte de tensions croissantes autour des services publics.
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