Pour le deuxième jour consécutif, des manifestations ont éclaté dimanche 28 septembre dans plusieurs villes du Maroc, dont Rabat, Casablanca et Marrakech, à l’appel du collectif GenZ 212. Les protestataires réclament une réforme du système éducatif et une amélioration des services de santé publique.
À Rabat, les forces de l’ordre ont empêché les rassemblements dans le centre-ville, procédant à des dizaines d’interpellations, selon un journaliste de l’AFP et l’Association marocaine des droits humains (AMDH).
Plus de 100 interpellations à Rabat
Hakim Sikouk, président de la section locale de l’AMDH, évoque plus de 100 arrestations dans la capitale et des dizaines d’autres dans plusieurs grandes villes. Les personnes arrêtées samedi ont été progressivement relâchées après vérification d’identité. Les autorités marocaines n’ont pas réagi officiellement.
Contexte social tendu
Ces protestations surviennent alors que le pays est marqué par une vive émotion après le décès de huit femmes enceintes dans un hôpital public d’Agadir, révélant les carences du système de santé. Des limogeages ont suivi et une enquête interne a été ouverte.
Les ONG dénoncent une répression inhabituelle des mobilisations sociales, dans un contexte de fortes inégalités touchant notamment les jeunes et les femmes.
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