De Rabat à Casablanca, en passant par Agadir et Tanger, les rues marocaines vibrent au rythme d’une mobilisation inédite.
Depuis une semaine, le collectif GenZ 212 fédère des milliers de jeunes autour d’un même cri : réformer les écoles, les hôpitaux et combattre la corruption.
À Rabat, devant le Parlement, les pancartes affirmaient : « Nos voix ne seront pas réduites au silence ».
La jeunesse réclame un changement profond
Les manifestants dénoncent un système éducatif défaillant et un accès difficile aux soins.
Le mouvement a émergé après le drame d’Agadir, où huit femmes enceintes sont mortes à l’hôpital public.
GenZ 212, qui revendique 170 000 membres sur Discord, se dit apolitique et pacifique. Certains réclament désormais la démission du Premier ministre Aziz Akhannouch.
Les autorités tentent d’apaiser
Face à cette mobilisation surprise, le gouvernement a proposé un dialogue, tout en condamnant les violences survenues jeudi. Trois personnes ont été tuées près d’Agadir lors d’affrontements avec la gendarmerie.
L’Union européenne appelle au calme et salue l’engagement civique de la jeunesse marocaine.
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