La Namibie a déployé dimanche 28 septembre 2025 plusieurs centaines de soldats pour combattre un vaste incendie qui dévaste le parc national d’Etosha, au nord du pays. Selon le ministère de l’Environnement, environ 34 % de la réserve ont déjà été détruits depuis le début du sinistre, le 22 septembre.
Ce parc, l’un des plus vastes d’Afrique avec ses 22 270 km², abrite 114 espèces de mammifères, dont le rhinocéros noir, une espèce en danger critique d’extinction.
Une mobilisation nationale
Face à l’ampleur du feu, le gouvernement namibien a annoncé le déploiement de 500 soldats supplémentaires pour renforcer les équipes déjà sur place : pompiers, policiers et habitants. Le bureau du Premier ministre, Tjitunga Elijah Nguare, a confirmé la mobilisation dans un message publié sur Facebook.
Selon les autorités, au moins neuf antilopes ont péri dans les flammes, mais le bilan écologique pourrait s’alourdir dans les jours à venir.
Des origines humaines suspectées
Les premières investigations pointent des activités de production de charbon de bois dans des fermes voisines comme cause probable du sinistre.
L’incendie menace directement les habitats naturels autour du lac salé d’Etosha, long de 130 km, haut lieu d’observation des flamants roses et cœur écologique du parc.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.