Présidentielle en Côte d’Ivoire : le PDCI dénonce l’arrestation de huit membres à trois semaines du scrutin

Actus. À moins de trois semaines de la présidentielle, le principal parti d’opposition ivoirien, le PDCI, dénonce l’arrestation de huit de ses membres et accuse le pouvoir de vouloir museler toute contestation.

Présidentielle en Côte d’Ivoire : le PDCI dénonce l’arrestation de huit membres à trois semaines du scrutin
Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), principale formation d’opposition, a dénoncé dimanche 5 octobre l’arrestation de huit de ses membres à Abidjan - PDCI - RDA

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), principale formation d’opposition, a dénoncé dimanche 5 octobre l’arrestation de huit de ses membres à Abidjan. Dans un communiqué, le parti de Tidjane Thiam fustige des « détentions arbitraires » et y voit une « stratégie de musellement de l’opposition », à quelques jours d’un scrutin présidentiel sous haute tension.

Selon le PDCI, ces interpellations visent à affaiblir la mobilisation en faveur d’un « dialogue politique pour des élections inclusives et transparentes ». Le parti rappelle que plusieurs cadres de l’opposition ont été arrêtés ces dernières semaines, dans un contexte marqué par l’exclusion de leurs principaux leaders de la course à la présidence.

Des arrestations contestées par le pouvoir

Les autorités ivoiriennes assurent que ces procédures n’ont « aucun lien avec l’appartenance politique » et qu’elles s’inscrivent dans le cadre d’enquêtes régulières. Mais l’opposition y voit une manœuvre pour verrouiller le débat public après le rejet par le Conseil constitutionnel des candidatures de Tidjane Thiam (PDCI) et de Laurent Gbagbo (PPA-CI), jugées irrecevables.

Une marche pour exiger le dialogue

Le PDCI et le PPA-CI ont appelé à une grande marche le 11 octobre pour réclamer un dialogue politique. Une première tentative, prévue le 4 octobre, avait été interdite pour « risques de troubles à l’ordre public ». Le gouvernement a par ailleurs rappelé que les décisions du Conseil constitutionnel sont « sans recours » et que toute contestation publique est « illégale ».

Alors qu’Alassane Ouattara brigue un quatrième mandat controversé, l’opposition dénonce une dérive autoritaire et réclame un processus électoral « crédible et équitable ».

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