Pour le huitième jour consécutif, des milliers de Marocains, principalement des jeunes, ont manifesté samedi 4 octobre dans plusieurs villes du royaume. À l’appel du collectif GenZ 212, ils réclament une amélioration des services publics de santé et d’éducation, deux secteurs jugés défaillants.
À Tétouan, Casablanca et Rabat, les manifestants ont scandé des slogans comme « Liberté, dignité et justice sociale » ou encore « Le peuple veut la fin de la corruption ».
Un mouvement spontané et sans leader identifié
Né sur les réseaux sociaux, le collectif GenZ 212 revendique plus de 180 000 membres sur Discord. Ses initiateurs, restés anonymes, affirment n’avoir aucune affiliation politique. Ils se présentent comme un mouvement de « jeunes libres » prônant la mobilisation pacifique.
Les rassemblements ont éclaté après le décès de huit femmes enceintes dans un hôpital public d’Agadir, révélant les failles du système de santé marocain.
Tensions et violences en marge des protestations
Si le collectif réaffirme son refus de toute violence, des affrontements ont éclaté dans la nuit de mercredi à jeudi dans plusieurs localités.
À Lqliaâ, près d’Agadir, trois personnes ont été tuées par des gendarmes qui évoquent une riposte en légitime défense face à une tentative d’assaut d’une brigade.
Malgré ces tensions, le mouvement maintient son appel à des manifestations pacifiques et à un dialogue national sur les inégalités sociales.
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