Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a exprimé vendredi 31 octobre sa « profonde inquiétude » face à la situation en Tanzanie, où des manifestations contre le pouvoir ont été violemment réprimées après les élections présidentielles.
Appel à une enquête “minutieuse et impartiale”
Dans un communiqué lu par son porte-parole, Stéphane Dujarric, l’ONU réclame « une enquête minutieuse et impartiale sur les accusations d’utilisation excessive de la force ». Plusieurs sources d’opposition évoquent des centaines de morts, tandis que les autorités tanzaniennes rejettent toute responsabilité.
Libertés fondamentales menacées
Antonio Guterres a rappelé « l’importance cruciale de garantir les droits fondamentaux, en particulier le droit de rassemblement pacifique, la liberté d’expression et l’accès à l’information ». Il a exhorté toutes les parties à « faire preuve de retenue » et à « empêcher toute nouvelle escalade ».
Une pression internationale croissante
Alors que la communauté internationale multiplie les appels au calme, la Tanzanie fait face à une contestation sans précédent depuis l’arrivée au pouvoir du président Samia Suluhu Hassan. L’ONU pourrait prochainement dépêcher une mission d’observation si la situation continue de se dégrader.
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