La Cour suprême de Guinée a publié mercredi 12 novembre, dans la soirée, la liste définitive des neuf candidats à l’élection présidentielle du dimanche 28 décembre, confirmant la présence du chef de la junte, Mamadi Doumbouya. Âgé de 40 ans, il dirige d’une main de fer ce pays d’Afrique de l’Ouest depuis le coup d’État de septembre 2021. Sa candidature, déposée la semaine dernière, met fin aux spéculations et marque un tournant dans un processus de transition censé rendre le pouvoir à des civils.
Parmi les 51 dossiers enregistrés, seuls huit autres ont été retenus par la Cour suprême. La plupart des candidats validés sont peu connus du grand public. En l’absence de figures majeures de l’opposition comme l’ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo, toujours en exil, c’est Faya Lansana Milimono, critique virulent du régime, qui pourrait incarner une alternative.
Une élection pour clore quatre ans de transition militaire
L’annonce a eu lieu tard dans la soirée lors d’une audience publique au siège de la Cour suprême à Conakry. Les recours déposés par les candidats recalés ont été jugés "non fondés" par la haute juridiction. Cette validation ouvre la voie à un scrutin très attendu par la population et la communauté internationale, quatre ans après la prise du pouvoir par les militaires.
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L’élection présidentielle du 28 décembre doit symboliser la fin de la transition initiée après le renversement d’Alpha Condé, président civil resté plus de dix ans au pouvoir. La Guinée, parmi les pays les plus pauvres du monde, espère ainsi tourner la page de décennies d’instabilité politique et de régimes autoritaires.
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