Chaînes d’approvisionnement, minerais critiques et migration au cœur des discussions
À l’issue du sommet de Luanda, mardi 25 novembre, l’Union européenne et l’Union africaine ont salué un partenariat “unique et stratégique”, se disant déterminées à consolider leurs échanges commerciaux et à diversifier leurs chaînes d’approvisionnement. L’UE, soucieuse de sécuriser des ressources essentielles aux transitions énergétique et technologique, voit dans l’Afrique un acteur clé de la compétition mondiale opposant États-Unis, Chine et Russie.
Les deux blocs ont également insisté sur la nécessité de “prévenir l’immigration illégale”, tout en soulignant l’importance de renforcer les voies légales pour étudiants, chercheurs et travailleurs qualifiés.
Si l’UE demeure le premier partenaire commercial du continent, les incertitudes liées aux droits de douane américains poussent les deux parties à renforcer une relation présentée comme un “pilier de stabilité”.
🔴 Le Sommet UE - Afrique s’est tenu à Luanda les 24 et 25 novembre. Merci à l’Angola pour son magnifique accueil.
— younous omarjee (@younousomarjee) November 26, 2025
La participation aux Sommets internationaux , c’est aussi la possibilité de nombreuses rencontres et discussions pour une diplomatie parlementaire en action… pic.twitter.com/jjBKqKHfpG
Des ambitions jugées insuffisantes par certains observateurs
Malgré des engagements réaffirmés, plusieurs diplomates africains, ainsi que l’expert Alex Vines du Conseil européen des relations internationales, estiment que le sommet manque de substance. Selon eux, l’Afrique attend des investissements concrets capables de créer des emplois, non de simples promesses politiques.
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En marge du sommet, les dirigeants européens ont par ailleurs consacré beaucoup de temps aux discussions autour du plan américain visant à mettre fin à la guerre en Ukraine, rappelant selon certains que l’Afrique n’est pas leur priorité absolue. Les participants ont également appelé à une cessation immédiate des hostilités au Soudan, dénonçant les “atrocités” commises par les Forces de soutien rapide (FSR) à El-Facher, et plaidé pour un “multilatéralisme efficace” dans un contexte international marqué par la fragmentation. Le prochain sommet UA–UE se tiendra à Bruxelles, à une date encore non communiquée.
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