L’affaire Saad Lamjarred connaît un nouveau tournant. Deux ans après sa condamnation en première instance pour viol et violences aggravées — verdict dont il a fait appel — la plaignante de 29 ans est désormais au cœur d’une enquête pour tentative d’extorsion. Selon une source judiciaire, elle aurait exigé 3 millions d’euros du chanteur marocain afin de retirer ses accusations ou ne pas se présenter à l’audience prévue devant la cour d’assises de Créteil.
C’est par l’intermédiaire du manager de l’artiste que la demande aurait été formulée. Lamjarred, 40 ans, aurait immédiatement alerté les autorités, mettant fin à l’opération. Une démarche qui, selon ses avocats, « fragilise la crédibilité de la partie civile ».
Cinq personnes poursuivies
La plaignante ne sera pas seule au tribunal correctionnel de Paris. Quatre autres personnes sont également convoquées : sa mère, une avocate et une influenceuse, mises en cause pour tentative d’extorsion et association de malfaiteurs.
Cette dimension collective accentue l’ampleur du dossier et ajoute un volet pénal inédit dans une affaire déjà complexe et scrutée dans tout le monde arabe.
Un procès en suspens à Créteil
Lamjarred devait être rejugé en juin dernier, mais l’audience avait été renvoyée sine die. Ce nouvel épisode pourrait peser lourd dans l’appréciation de la cour.
Les avocats de la plaignante, sollicités par l’AFP, n’ont pas donné suite.
En 2023, la cour d’assises de Paris avait condamné l’artiste à six ans de prison pour viol et violences commis en 2016 dans un hôtel parisien. Il contestait alors toute relation sexuelle et réaffirmait son innocence.
Un autre procès dès le 1er décembre
L’agenda judiciaire de Saad Lamjarred ne s’arrête pas là. Le chanteur doit comparaître à partir du 1er décembre devant la cour d’assises du Var, à Draguignan, pour des faits similaires survenus en 2018 à Saint-Tropez.
Très populaire au Maroc comme dans la région MENA, l’artiste a déjà été visé par plusieurs plaintes pour viol à New York et Casablanca, sans condamnation.
Ce nouvel élément — une tentative de chantage présumée — pourrait profondément influer sur la suite du dossier français. Et relance un feuilleton judiciaire qui passionne autant qu’il divise.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.