Des dizaines de fourgons de police sont garés près de la Grande poste, bâtiment emblématique de la contestation, a constaté un journaliste de l'AFP.
Plusieurs rangées de policiers munis de casques et de boucliers ont tenté de bloquer les manifestants à une dizaine de mètres de l'esplanade du bâtiment.
Aux cris de "vive l'Algérie, pacifique, nos revendications sont légitimes", des centaines de manifestants, cantonnés sur le trottoir, ont réussi à forcer le cordon policier.
Une dizaine de manifestants ont été arrêtés et embarqués dans des fourgons de police, selon des témoins.
"Partez, libérez l'Algérie", ont scandé les manifestants en agitant le drapeau national et en entonnant des chants à la gloire des martyrs de la guerre d'indépendance, dont l'Algérie célèbre vendredi le 57e anniversaire.
Cette manifestation intervient deux jours après une nouvelle proposition du président par intérim Abdelkader Bensalah pour sortir le pays de la crise.
"Ou c'est vous (le pouvoir) où c'est nous, on ne s'arrêtera pas", ou encore "pas d'élection bande de mafieux" ont crié les manifestants dont la plupart portaient sur leurs épaules le drapeau algérien, proclamant leur rejet de la nouvelle feuille de route du pouvoir.
Le chef de l'Etat par intérim a dévoilé mercredi les principaux axes d'un plan de sortie de crise prévoyant une élection présidentielle pour élire un successeur au président déchu Abdelaziz Bouteflika, à l'issue d'un dialogue qui sera piloté par plusieurs personnalités "nationales" et "indépendantes".
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