"Avant d'arriver ici, il m'a été rapporté qu'on coupe les arbres en fraude. On vend du bois dans l'anarchie totale, dans le désordre. Personne ne respecte la loi: ça doit cesser. C'est inacceptable", a déclaré M. Bemba lors d'un discours dimanche devant ses partisans dans un stade de son fief de Mbandaka, chef-lieu de la province de l'Équateur (nord-ouest)."Mon combat a toujours été de sortir le peuple congolais de l'esclavage: il faut des emplois pour tout le monde, que les richesses du pays profitent aux populations", a ajouté l'ancien vice-président.M. Bemba est l'un des quatre dirigeants de la coalition d'opposition Lamuka.En avril, des proches d'un général proche de l'ancien président Joseph Kabila avaient été accusés par Global Witness d'avoir acquis illégalement en juin 2018, cinq concessions forestières dans cette région de l'Equateur, les faisant exploiter par des Chinois.Un procès est en cours contre un exploitant chinois qui travaillait illégalement dans l'une de ces concessions sous le couverture de la société appartenant à des membres de la famille de ce général, visé aussi par des sanctions américaines et européennes.Grande comme cinq fois la France, la RDC abrite plus de 60% des forêts denses du Bassin du Congo, deuxième massif forestier tropical de la planète après l'Amazonie.L'ONG Greenpeace estime pour sa part que la déforestation constitue une menace dans la lutte contre le réchauffement climatique, en libérant du dioxyde de carbone stocké en grande quantité dans les tourbières des forêts tropicales de la RDC.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.