Au Mali, la mobilisation des partis politiques d’opposition se poursuit.
Des centaines de personnes ont manifesté samedi à Bamako, à l'appel d'une large coalition de partis politiques qui redoutent leur possible dissolution par les autorités. Cette coalition d'une centaine de partis a "exigé la fin effective de la transition politico-militaire au plus tard le 31 décembre 2025" et appelé "à la mise en place d'un calendrier de retour rapide à l'ordre constitutionnel", dans une déclaration publiée samedi, après la manifestation.
La manifestation a été encadrée par les forces de sécurité qui sont intervenues pour disperser une trentaine de partisans des militaires qui ont voulu empêcher sa tenue, selon des journalistes de l'AFP.
🚨#Mali : « À bas la dictature ! Vive la democratie ». Samedi 3 mai, les maliens manifestent contre la dissolution des partis politiques, la suspension du pluralisme, et l’octroi d’un mandat de cinq ans renouvelable au chef de la junte, Assimi Goïta. pic.twitter.com/CjdrbTAl7j
— LSI AFRICA (@lsiafrica) May 3, 2025
Le rassemblement, initialement prévu dans la salle du Palais de la culture, a finalement eu lieu devant celui-ci. Il constitue l'un des actes de contestation les plus visibles contre les militaires depuis 2021 que le colonel Assimi Goïta, passé général en octobre 2024, est à la tête du pays. Les partis politiques ont réussi à mobiliser, selon Alexis Kalambry, journaliste malien, directeur de la publication du journal Mali Tribune.
Ecoutez Alexis Kalambry
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