Le Niger a de nouveau été endeuillé par une attaque meurtrière. Dimanche 4 mai en fin d’après-midi, une dizaine de soldats ont été tués lors d’un assaut terroriste près de Dogon Kiria, dans le sud-ouest du pays, selon la radio d'État Voix du Sahel. Sept militaires ont également été blessés, dont un grièvement.
L’attaque s’est produite aux environs de 17h00 dans le nord du département de Dogondoutchi, frontalier du Nigeria et du Bénin. Les forces de défense et de sécurité (FDS) ont riposté, tuant plusieurs assaillants et interpellant des complices présumés, selon la même source.
Le gouverneur s'est rendu sur place
Le gouverneur de la région de Dosso, le colonel Bana Alhassane, s’est rendu sur place lundi 5 mai pour présenter les condoléances des autorités aux familles des victimes. Cette zone est généralement épargnée par les grandes offensives jihadistes, bien que des incidents soient attribués à des "bandits armés" venus du Nigeria, notamment autour de l’oléoduc reliant le Niger au Bénin.
Boko Haram attaque aussi à l’est
En parallèle, une attaque menée dans la nuit de dimanche à lundi par des éléments de Boko Haram a visé deux postes de police à Diffa, dans le sud-est du pays. Le gouverneur local a indiqué que l’assaut a été repoussé grâce à la réaction des forces de sécurité, sans faire état de victimes.
Le Niger, dirigé par un régime militaire depuis le coup d’État de juillet 2023, est confronté à une double menace sécuritaire : les groupes jihadistes affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique dans le sud-ouest, et Boko Haram dans le bassin du lac Tchad.
Selon l’ONG Acled, plus de 2 400 personnes ont été tuées dans le pays depuis le coup d’État.
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