Dans son premier discours aux Congolais depuis qu'il a quitté le pouvoir en 2019, Joseph Kabila avait dénoncé vendredi la "dictature" et les "décisions arbitraires" de Kinshasa à son encontre.
Cette charge de l’ancien président contre son successeur intervenait au lendemain de la levée de son immunité parlementaire par le Sénat, qui ouvre la voie à un procès pour trahison du politicien de 53 ans concernant ses liens présumés avec le M23. "Kabila n'est pas Congolais, qu'il laisse les Congolais traiter leurs problèmes entre eux", a lancé dimanche Augustin Kabuya, secrétaire général du mouvement du président Tshisekedi, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), lors d'un discours au siège du parti à Kinshasa. "Je lance un appel à Kabila de laisser les Congolais traiter leurs problèmes. Lui, un sujet rwandais qu'on nous a imposé au pouvoir, doit laisser les Congolais tranquilles", a-t-il ajouté, accusant l'ex-président de diriger le M23.
Excellent dimanche ! pic.twitter.com/jUQYNfmjyN
— Reconstruire RDC (@ReconstruireRDC) May 25, 2025
Évoquant les personnes tuées par les autorités dans des manifestations durant le règne de M. Kabila, M. Kabuya a estimé que l'ancien président "n'a rien à nous apprendre lorsqu'il s'agit de démocratie".
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