"Il rigolait, il taquinait notre mère, puis il a dit 'Aïe'… et la communication s’est interrompue." Hanen Miraoui, sœur de la victime, est revenue auprès de l'AFP sur ce qu'il s’est passé samedi 31 mai dans le Var. Son frère, Hichem Miraoui, a été tué de cinq balles alors qu’il était en appel vidéo avec sa famille en Tunisie, à quelques jours de la fête de l’Aïd.
Un acte raciste présumé
Le principal suspect, un voisin connu pour des propos racistes, avait déjà tagué la Vespa de la victime avec des insultes comme "sale Arabe", selon la famille. Il aurait aussi diffusé deux vidéos à caractère haineux, ce qui a motivé l’intervention du Parquet national antiterroriste (Pnat), qui évoque une volonté de "troubler l’ordre public par la terreur".
L'émotion en Tunisie
Le drame a déclenché une forte émotion en Tunisie, où Hichem Miraoui devait être enterré à Kairouan. Le ministre tunisien de l’Intérieur a dénoncé un crime terroriste lors d’un échange avec son homologue français. Sa sœur, Hanen, demande désormais que les autorités tunisiennes s’impliquent : "Les autorités tunisiennes doivent soutenir les Tunisiens en France et suivre de près cette affaire afin que justice soit faite pour mon frère."
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