Ecoutez Saïd Kambi
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Près de six mois après le passage du cyclone Chido à Mayotte, la catastrophe continue de peser sur l’économie du territoire de l’océan indien, déjà fragile avant le passage de la tempête. Le bilan humain officiel fait état d’au moins 39 morts - un chiffre qui fait débat en raison des difficultés rencontrées dans les jours qui ont suivi le passage du cyclone pour recenser les victimes. Plusieurs milliers de personnes ont également été blessées.
Sur le plan matériel, des dégâts colossaux
Le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, les estime à trois milliards et demi d’euros. Et malgré l’adoption d’une loi d’urgence il y a deux mois pour faciliter la reconstruction, l’économie mahoraise reste à terre. Les acteurs locaux demandent plus d'aide.
"Les chantiers n'avancent plus" : près de six mois après Chido, plusieurs syndicats alertent sur "la situation explosive" à Mayotte
— La1ère.fr (@la1ere) June 3, 2025
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" Les Mahorais veulent l'égalité républicaine"
Saïd Kambi est membre de la société civile mahoraise, représentant de l’Association Urgence Mayotte URMA, ancien leader des Forces Vives de Mayotte. Il est actuellement de passage à Paris pour interpeller le gouvernement sur la situation explosive, selon lui, à Mayotte. Plusieurs mois après le passage du cyclone, il estime que la mobilisation de l'état n'est pas à la hauteur des difficultés.
"Mayotte est le département le plus pauvre de France, et on a l'impression que les gouvernements successifs veulent maintenir l'île dans le sous-développement. Les Mahorais ont besoin d'aide, ils veulent l'égalité républicaine", déclare Saïd Kambi.
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