L’Aïd el-Kébir, grande fête de l’Islam, célébrée à partir du 6 juin dans le monde entier

L’Aïd el-Kébir (ou Aïd al-Adha, « fête du sacrifice », Tabaski, Qurbani, etc.) sera célébré dès le vendredi 6 juin, qui correspond au dixième jour de Dhou al-Hijja, le dernier mois du calendrier musulman.

Plus grande fête de l’islam sunnite, elle commémore le sacrifice d’Ibrahim (Abraham), considéré dans les trois religions monothéistes comme le « père des croyants ». Il était prêt à égorger son fils pour prouver son obéissance à Dieu, qui lui donna un mouton, ou un bélier, selon l’Ancien Testament, à sacrifier à la place.

𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄́ | La commission religieuse de la Grande Mosquée de Paris annonce que la date de l’#AïdAlAdha 2025-1446/H en France est fixée au VENDREDI 6 JUIN 2025.

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Ce vendredi 6 juin 2025, correspondant ainsi au 10 Dhou al-Hijja 1446, la… pic.twitter.com/fzf548UU6S

— Grande Mosquée de Paris (@mosqueedeparis) May 28, 2025

Un moment d’inclusion, de partage et de don

Pour marquer le début de l’Aïd el-Kébir, les fidèles se rendent, le matin, dans les lieux de prière. S’ensuit, le sacrifice du mouton, de la vache ou de la chèvre, pour ceux qui en ont les moyens : un mouton, par exemple, peut valoir environ 300 euros et plus.  

Le sacrifice est traditionnellement accompli par le chef de famille.

Un tiers de l’animal sacrifié est offert aux pauvres, un tiers est partagé avec les amis et les proches, et le dernier tiers est réservé à la consommation familiale.

L’abattage rituel, très réglementé en France

L’abattage d’animaux en dehors des abattoirs étant interdit en France, l’acte sacrificiel doit être effectué par des sacrificateurs habilités, dans des abattoirs agréés par l’État.

D’après le guide pratique de l’Aïd el-Kébir, coordonné par le ministère de l’Intérieur et le ministère de l’Agriculture, le non-respect des règles sanitaires peut entraîner des peines d’emprisonnement allant jusqu’à six mois, ainsi que des amendes de 450 à 15 000 euros.